Erzeth Coeur Noir

Nom : Coeur Noir (ce n'est pas vraiment un nom, mais plutôt une sorte de surnom... allez savoir pourquoi XD)

Prénom : Erzeth.

Rôle / Race : Démon è_é

Age : euh... ?


En tant que démon, Erzeth réunit plusieurs caractèristiques d'un extérieur, à savoir une paire de cornes partant du derrière sa tête pour finir en torsade au-dessus de ses oreilles, il est aussi doté de dents assez aiguisées et d'un regard d'un noir profond, qui lui donnent un air dangereux, bien qu'on s'aperçoive qu'il ne l'est pas plus que la norme des démons (c'est-à-dire plutôt méchant enfait o_0)
Erzeth s'habille généralement d'une tunique sombre, ornementée d'un compliqué entrelacs de fils d'argent. Erzeth a les cheveux assez long, noirs eux aussi, qui encadrent son visage et qu'il laisse le plus souvent relachés. Il a une silhouette élancée, mais n'est pas fragile pour autant, bien que sa peau très pâle lui donne l'air constament malade, il est très résistant et fait preuve d'une force plus que suffisante, sans pour autant compter parmis les plus forts.
Erzeth a un visage très fin, presque féminin, très rare pour un démon (naaan... vraiment ?), c'est une particularité qui lui donne un air innocent, presque angélique...


Erzeth a un tempérament glacial, il est à la fois froid et distant, très jeune il a été choqué par la mort prématurée de son géniteur, il aura donc appris à rester insensible à la douleur des autres, préférant se complaire dans sa propre souffrance qu'il alimente par une solitude qu'il dit involontaire, bien qu'il sache (aussi bien que vous et moi XD) qu'il est le seul responsable de son écartement des autres.
Erzeth est avant tout un artiste, c'est son principal trait de caractère, primant sur ses autres qualitées et défauts, il sait apprécier l'art à sa juste valeur, il aura tendance à privilégier ses relations avec les autres poètes, peintres, ou tout autres artistes.

Pouvoir ou don particulier : Erzeth sait le mieux utiliser sa musique, dont il se sert à diverses fins, à la fois pour séduire que pour détruire, pour endormire et pour maudire...


Erzeth, enfant issu d'une famille de grande noblesse anglaise, est destiné très tôt aux Ordres, comme c'était la coutume pour les fils ayant un soupçon d'intelligence au XVème siècle.

Il passe une enfance confortable dans le château familial, entouré de domestiques martyrisés par leur jeune maître aux manières étranges. Il ne connut pas sa mère biologique, soi-disant morte en couches, comme beaucoup de jeunes femmes à cette époque où la mort noire faisait des ravages. Son père, se sentant bizarrement coupable de laisser son fils à demi-orphelin, le gâte plus qu'il n'aurait fallu... En effet, habitué à toujours tout avoir quand il le souhaitait, il entre dans une colère noire quand son père décide de se remarier. Son géniteur aura beau lui expliquer que "le cœur a ses raisons", l'adolescent sadique qu'il était alors ne veut rien entendre, il entame ainsi une grève de la faim en signe de protestation, qui, déclare-t-il, aura effet jusqu'à ce que la "putain bourgeoise" ait décampé le sol de SON domaine.
Ses menaces n'ayant aucun effet, il prend la décision (un peu trop facilement) de tuer la belle-mère et son bâtard de fils qu'elle a eu d'un précèdent mariage. Il fait appel à ses talents d'invocateur, et échange les âmes de plusieurs de ses serviteurs les moins obéissants contre le meurtre des deux gêneurs.
Son père à la santé fragile, effondré pour la deuxième fois par la mort de sa femme et celle de son fils adoptif, sombre peu à peu dans le gouffre de la dépression, et, malgré les efforts de son entourage, il se jette un jour dans les froids méandres des eaux noires d'un étang, désormais hanté par un fantôme aux airs de roi maudit. Il laissera derrière lui l'âme torturée de son fils impie, orphelin depuis, voué au désespoir amer de la solitude.

Sans son père pour le protéger, Erzeth est placé entre les mains de sa vieille tante aigrie par son éternel veuvage, qui, très vite agacé par l'égoïsme de l'enfant, aura tôt fait de le confier au monastère anglican de Willsburg, comme il avait été convenu à sa naissance.
Ainsi privé de sa fortune, de sa horde de domestiques et de son manoir luxueux, il prend souvent l'envie à Erzeth de rejoindre son père dans les fonds obscurs de l'étang où il se noya jadis... Ses flots nébuleux ayant l'air tellement plus confortable que sa minable chambrette de moine pieux et obéissant.
Malgré son caractère superficiel et aristocrate, il en est réduit à se contenter du peu de liberté dont les religieux jouissent. Il décide alors de jouer le passionné de religion, se force à apprendre par cœur chaque chapitre, chaque verset de la Bible anglicane, espérant qu'un jour il serait nommé prêtre d'une quelconque paroisse isolée, où il pourrait continuer les études profanes qu'il avait laissé en suspens à la mort de son père.

Et ce jour arriva, il lui fut assigné une petite paroisse reculée de Transylvanie.
Il continua quelques temps son jeu de père-la-sainteté, jusqu'à gagner l'entière confiance des ses paroissiens qui venaient à la messe au moins tous les dimanches... Ils n'avaient donc rien de mieux à faire que de rester assis sur ces bans de pierre, à se geler le cul jusqu'à en attraper la crève? Il fallait croire que non...
Mais il s'accordait sur une chose, l'église dont il était le curé, lui plaisait bien : ses colonnes de pierre blanche, ses arches gothiques, ses gargouilles aux poses terrifiantes... Et surtout, le tympan ornant l'entrée principale ; les pluies acides avaient érodé la pierre, gravant des arabesques fantastiques, traçant comme des symboles cabalistiques, sculptant des cornes au christ et dessinant des larmes à la Vierge Marie. Une vierge en pleurs qui lui rappelait une statue ornant le cimetière de son ancien domaine...

Il passa les neufs prochains mois à tromper les villageois, leur donnant une image irréprochable d'homme saint. Se cachant sous le masque suprême de la vertu, il avait accès à toutes sortes d’objets rares et précieux, lui servant pour ses messes noires. Après neuf mois de dissimulation assidue, il se retrouva un jour confronté à un événement qui modifia sa vie brusquement, rompant le cycle tranquille des messes rituelles auquel il s’était habitué ces derniers mois.
Un jour alors qu’il officiait la messe de l’angélus, il entendit les portes de l’église s’ouvrir avec une force phénoménale, faisant trembler les murs de pierre jusqu’à la nef. Une fine silhouette sombre se découpa dans la lumière crépusculaire, et un vent automnal s’engouffra avec une violence satanique, soufflant tous les cierges et faisant frissonner jusqu’aux icônes de marbre.
L’individu devait être vraiment mal intentionné pour ainsi déranger les prières des innocents agneaux de Dieu ! La silhouette s’avança à grandes enjambées vers l’autel, dans lequel il donna un puissant coup de botte, faisant gicler le vin de messe et éparpillant les hosties dans un bruit de tonnerre. Les fidèles, médusés, restèrent figés, à l’image des statues de saints.
L’être étrange alors s’avança vers Erzeth, un genou à terre et la tête respectueusement baissée. Il retira lentement son manteau, se tenant à découvert devant le prêtre impie. De son visage émanait une puissance et une beauté terrifiante, l’on ne savait détester ou aimer cette apparition, venait-elle de l'Aven ou de l’Eden ? Quels sombres désirs pouvaient donc l’animer ? Mais une chose était sûre, ce terrible visage intimait au respect ; un respect mué de terreur et d’aprèhension. Ses ailes qu’on aurait dites faites de nacre étaient terminées par deux puissantes serres acérées et son corps n’était qu’ombres et lumières, et ses yeux, des yeux de braises où l’on ne distinguait les flammes des Abysses aux étoiles des Cieux, ces yeux qui vous fixent solennellement d’un air impitoyable, où l’on voyait se consumer un brasier innommable.
Il se mit alors à parler, d’une voix forte et puissante, magique et ténébreuse, juste et égale. Elle résonnait comme le tonnerre, d’un timbre à vous briser l’âme, cette tonalité si touchante et majestueuse vous atteignait au plus profond de votre corps et faisait ressortir en vous ce sentiment de remords et de repentis ; et de sa voix sonore il récita ;

« Je pleure en ton nom,
Enfant Divin,
Tueur des dieux bons,
Et des magiciens,
Que le vent disperse ton sang,
Et que la mer t’emporte en enfer,
Enfant Divin,
Rejoins l'Enfer »

Ainsi parla l’ange déchu, et quand la malédiction se prononça, l’enfant qu’Erzeth avait été, partit à jamais, révélant celui qu’Erzeth était au fond de lui, fils jusque là ignoré de Lilith la damnée.

Erzeth passa encore quelques années sous la tutelle du démon Azmar, qui lui donna une épée de douleur, et lui enseigna les dons du malheur, comment bannir et comment maudire, les secrets de la Lune et les sorts qui consument.
Ainsi, quand Erzeth se rapprocha du terme de sa formation démoniaque, son précepteur décida qu’il était temps pour eux de rejoindre les Cercles de l’Enfer.
Ils prirent alors contact avec des "passeurs" résidants à Londres, démons ayant pour missions d’ouvrir un portail jusqu’aux Limbes. Mais une fois arrivés à Londres, le rituel tourna en catastrophe, donnant naissance à un brasier dévastateur. Durant la cérémonie, deux des passeurs finirent immolés, Erzeth fut aspiré par le portail, ouvert sur une dimension apocalyptique, quant au démon Azmar, jamais il ne le revit, sans doutes avait-il été lui aussi emporté sur un plan parallèle… C’était en 1666.
Erzeth atterrit à Iscandria, où il réside encore...

Inventaire : Il est arrivé subitement dans cet univers, aussi n'a-t-il sur lui que peu d'affaires personnelles, sa lyre, la talisman qu'il portait lors de l'incendie, ainsi qu'un livre, où il consigne depuis la mort de son père tout ce qu'il a apprit, écrit, découvert et encore d'autres mystères...

Autre précision : Je souhaiterais appartenir à l'Ordre démoniaque de l'Ombre, si la fiche ne convient pas, merci de me faire des part des modifications à apporter ^w^